Des nouvelles du Trou.

Il y a deux mois, j'annonçais une nouvelle corde à l'arc déjà bien fourni, que dis-je, à la HARPE de Guigui.

En effet, notre terrasse est ornée depuis quelques mois d'une sublime tranchée, que nous appelons entre nous : Le Trou.

D'une profondeur d'environ Guigui - 10 cm, Le Trou a pour vocation de nous guider sur la voie de l'isolation (notre sujet favori).

Après avoir creusé, creusé, creusé, puis stocké une petite montagne de terre au milieu de notre ex-chambre-futur-salon-future-cuisine-temporaire-pièce-actuellement-condamnée, le terrassier de choc a procédé à l'application de goudron sur les parois de la maison, et a ensuite installé du chocolat le long du mur. La prochaine étape consiste à déverser un lit de cailloux (préalablement triés depuis la terre, et stockés au rez-de-chaussée), avant de reboucher avec la terre. Rien ne se perd, tout se trie, tout se stocke, et tout se réutilise.

Au fait, je vous ai dit qu'on a retrouvé des dents et des ossements ? So much fun.

Le plus fun, c'est que ce travail titanesque sera à reproduire sur l'autre moitié de la terrasse… mais ce sera pour plus tard. Va-t-on retrouver un squelette de dinosaure cette fois-ci ?

Néanmoins, une fois que Le Trou sera rebouché, nous pourrons envisager de nous attaquer à l'intérieur !

Depuis le début d'année, nous tournons et revirons sans réussir à nous mettre d'accord sur l'emplacement de la cuisine et de l'escalier. Nous avons donc décidé de percer un passage dans le mur entre le salon actuel et le futur salon (ancienne chambre, vous suivez ?), et d'y installer une cuisine provisoire.

La cuisine provisoire est obligatoire puisque nous commencerons par la démolition de l'ancienne cuisine. Mais ce sera également un bon moyen pour nous de comparer les deux emplacements et de valider la suite. Même si dans les grandes lignes nous savons ce que nous voulons :

·        Tout casser

·        Tout refaire*

(*Vous noterez que la ligne directrice est restée la même depuis toutes ces années !),

Dans les faits, difficile de se projeter. 

Ce futur chambardement signifie également que nous devrons organiser un mini déménagement vers l'étage, pour stocker en sécurité nos livres et autres affaires pendant les travaux… Vivre dans un débarras, ça n'a pas de prix !

Comme à l'accoutumée, nous voici dans une longue période d'attente et de doute, puis tout s'enchaînera d'un coup et nous nous retrouverons au milieu d'un champ de bataille en moins de temps qu'il n'en faut pour dire GRAVATS.